Faciliter le recours à la défense par voie légale en cas de violence et d’abus
Les violences sexistes, soit celles relevant du sexisme ordinaire aux plus extrêmes, sont courantes et systémiques comme l’a médiatisé la campagne #metoo. Cette dernière a permis de passer d’une parole individuelle inaudible à une puissante voix collective.
Le recours à la loi, ainsi que l’obtention d’une reconnaissance pour des violences ou des abus subis est, en pratique, peu accessible aux victimes, ceci notamment pour des raisons de fardeau de la preuve ou de coûts personnels (humiliation, exposition). Une facilitation de l’accès aux moyens de défense légaux, financiers ou autres, est nécessaire.
Cet accès facilité consisterait, entre autres, à équilibrer la question du fardeau de la preuve, accélérer la procédure et rendre l’action légale plus accessible auprès de la police. La reconnaissance de ces violences physiques et morales passe également par la formation des professionnel-le-s impliqué-e-s (police, médecins, juges, avocats, cadres, enseignant-e-s).
Cette mesure s’applique non seulement aux violences sexistes mais à tout type de violence ou d’abus (raciste, homophobe, discrimination sur la base de la religion, de l’apparence ou autre). Les abus de pouvoir en tout genre doivent être reconnus.