Fiscalité juste et nouvelle pour financer une Suisse égalitaire et innovante

Compenser les sources d’imposition traditionnelles qui déclinent pour financer les ajustements indispensables à l’égalité entre femmes et hommes.

Les services publics souffrent de restrictions financières qui obèrent parfois leur qualité (santé, éducation, soutien aux plus faibles).

Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer la difficulté de réunir les fonds publics suffisants :
La concurrence entre pays pousse à une concurrence fiscale délétère et autodestructrice.
De nouveaux modèles d’affaires basés sur une pseudo-gratuité pour les clientes et clients tout en utilisant leurs données.
L’imposition basée sur le revenu du travail et sur la fortune déclinent (machinisation, optimisation fiscale internationale).
Les solutions sont par exemple :
L’imposition juste de l’activité des entreprises internationales mise en place à l’échelle européenne et de l’OCDE,
L’imposition basée sur les nouveaux modèles d’affaire (taxation des transactions électroniques, transactions financières, taxation sur le chiffre d’affaires des GAFA, de l’utilisation des données personnelles par les grandes entreprises)
L’imposition basée sur des sources compatibles avec un monde durable (énergies non durable par exemple).

Création d’une forme de revenu de base inconditionnel
La réflexion sur la mise en place d’une méthode de financement d’un revenu de base inconditionnel (RBI) pour inclure le travail gratuit, familial ou citoyen effectué par chacun-e s’impose. En effet le RBI peut compenser plusieurs contributions :
La livraison des données personnelles dans les nouveaux modèles d’affaires « gratuits »,
La prise en compte du travail domestique,
La prise en compte des activités citoyennes et associatives.

Création d’un fond souverain pour la mise en œuvre de l’égalité
La création d’un fonds souverain se justifie pour mettre en œuvre l’égalité et pour donner réparation aux subventions des femmes à l’économie (travail gratuit, LPP manquante et imposition excessive des femmes mariées). La Suisse a une dette envers les femmes.

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